日本のケベック研究
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43 Résumé du dialogue YASUDA: Je me suis rendu à Montréal pour la première fois en 1995 pour couvrir un festival de danse international. Plusieurs des artistes participants ont depuis acquis une grande notoriété et la qualité et la diversité du programme m’avait beaucoup impressionné. En 2012, je suis retourné à Montréal pour assister à CINARS (Conférence Internationale des Arts de la Scène) où j’ai pu découvrir les nouvelles tendances et la relève du milieu de la danse au Québec. OKAMI: Grâce au soutien financier de l’AJEQ pour mes recherches, j’ai pu visiter Montréal pendant deux semaines en février 2013. J’ai été vraiment impressionné de constater à quel point cette ville constitue un environnement fertile et propice aux arts de la danse. Peu après, j’ai assisté à des festivals internationaux de danse en Europe et j’ai observé une présence marquée des compagnies de danse québécoises sur la scène internationale. Même au Japon, plusieurs amateurs de danse suivent depuis plus d’une décennie les troupes du Québec. J’espère que davantage de spectacles de danse contemporaine québécois, notamment ceux issus des nouvelles tendances, pourront être présentés au public japonais. YASUDA : Malheureusement, je pense qu’il existe au Japon trop peu d’opportunités pour les artistes de danse et en particulier pour les jeunes danseurs contemporains. Le théâtre Aoyama, à Tokyo, est un de ces lieux de diffusion où des spectacles de danse contemporaine sont présentés en collaboration avec Séoul et Montréal. J’espère qu’il continuera d’en être ainsi dans le futur. OKAMI : Lorsqu’on songe aux produits culturels que le Japon exporte, on mentionne souvent les mangas, l’animation ou les arts traditionnels. Mais la danse japonaise est aussi très reconnue à l’étranger, bien qu’on en parle peu au Japon. Le butoh, par exemple, intéresse de nombreux artistes à l'étranger. YASUDA : Effectivement, le butoh a attiré l’attention d’artistes originaires de partout dans le monde. Cet intérêt démontre que le ballet classique occidental pourrait se trouver éventuellement dans une impasse et avoir besoin de s’inspirer des arts traditionnels de la danse en Asie, et particulièrement de ceux de l’Inde, de la Corée ou du Japon, pour se renouveler. C’est pourquoi, dans le futur, je prévois me pencher non seulement sur la danse québécoise ou occidentale, mais aussi sur la danse japonaise, tel que le butoh. AJEQ Entrevue Série 5-1: AJEQインタビューシリーズ5-1 Dialogue: OKAMI Sae et YASUDA Kei: 対談:岡見さえ 対 安田 敬 http://japon-quebec.org/okami.yasuda/ OKAMI Sae 岡見さえ (Université Sophia 上智大学) YASUDA Kei 安田 敬 (Dance Café ダンスカフェ) Dialogue vidéo 対談ビデオ (Japonais日本語)– 10:10 http://youtu.be/Jwrm7uJEnk4 2014年9月3日 東京都千代田区紀尾井町、上智大学にて

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